«On ne vit pas tout seul. Enfermé dans son appartement et à dormir, se nourrir avec comme remède à l’existence : la bonne pilule miracle. Et n’avoir que la mentalité d’un individu fragmenté. J’ai une conscience sociale, universelle et humaine. Je vis avec les autres et d’amour. Après de longues réflexions et comme bien d’autres à la recherche de mon bien-être, je ne me suffis pas. C’est vain de trouver la seule satisfaction d’être sa personne.

J’ai cherché un sens. Parfois je n’étais que la question. Mais sans la réalité de la condition humaine, je ne suis rien. Et c’est ce qui me reste aujourd’hui; de partager, et de m’unir. Je vis de compassion. C’est une nouvelle dimension pour moi : une aspiration. Alors je peux désirer me lever le matin. Sinon je perds mon temps à payer ma subsistance par des sentiments de culpabilité. Je n’ai aucun intérêt. Ce n’est que le rêve d’une réalité qui termine. Pour mettre ses culottes et s’habiller, il faut de la beauté et de l’amour.»

C. Gagnon (2009)



«L’ÉNAM est pour moi pas stressant, on se sent compris. Je suis en train d’être moi. Je suis capable de dire non à quelqu’un, avant je n’étais pas capable. Ça m’a redonné le goût d’être moi et de me faire respecter. De me connaître physiquement et mentalement. Je fais moins d’angoisse et d’anxiété. Je suis en train d’organiser ma vie pour être bien. Je choisis mieux mon linge pour mon estime. Aussi mon appartement, je le mets bien et propre pour me sentir mieux. Je fais des repas meilleurs pour ma santé. Mieux organiser ma santé. L’ÉNAM c’est se ressourcer et travailler sur notre personne. Évoluer et être avec les personnes pour accepter et comprendre. Être en groupe et être mieux dans la vie. Évoluer et se sentir que l’on est une personne comme tout le monde. On est quelqu’un. On a le droit de vivre comme tout le monde et d’être heureux.»

Linda J. participante à l’ÉNAM
janvier 2009